EL VIH-SIDA, UNA ENFERMEDAD TROPICAL SE CONVIERTE EN UNA PANDEMIA MUNDIAL

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Gilles Bibeau

Resumen

Peu de temps après m’être installé en octobre 1972 à Abumombazi  – petite ville d’environ 4 000 habitants du nord-est de la région de l’Équateurzaïrois –, j’ai pris contact avec la docteure Margrethe Rask qui venait tout juste d’entrer en fonction comme médecin-directeur de l’Hôpital du Peuple. Une visite faite quelques jours plus tôt chez les sœurs franciscaines de la mission m’avait permis d’apprendre que ces religieuses avaient travaillé, à partir de 1924, comme infirmières et sages-femmes dans le dispensaire et que les archives – fiches des malades et rapports sanitaires annuels – du dispensaire étaient conservées à leur couvent. Au cours de cette visite, j’avais fait part à la Sr Antony – responsable de l’ancien dispensaire de 1962 à 1972 –de mon projet de mener une recherche, dans le cadre d’un doctorat en anthropologie médicale, sur les problèmes de santé des Angbandi vivant dans la région. La Sr Antony m’a alors suggéré de rencontrer la nouvelle médecin-directeur de l’hôpital – ce fut là une rencontre cruciale qui a été au point de départ de relations suivies avec la DreRask et avec l’ensemble du personnel soignant.


 

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Cómo citar
Bibeau, G. (2020). EL VIH-SIDA, UNA ENFERMEDAD TROPICAL SE CONVIERTE EN UNA PANDEMIA MUNDIAL. Antropología Americana, 5(10), 47–93. https://doi.org/10.35424/anam102020%f
Sección
Antropología y epidemias
Biografía del autor/a

Gilles Bibeau, Université de Montreal éFaculté des arts et des sciences - Département d'anthropologie

Spécialisé en religions comparées, en médecine traditionnelle africaine et en pédiatrie multiculturelle, Gilles Bibeau est une sommité en anthropologie médicale. Il a travaillé longtemps en Afrique mais aussi en Inde, y étudiant plus particulièrement les déterminants sociaux de la santé. Depuis plus de 30 ans, il enseigne au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal, dont il a été le directeur de 1981 à 1991. Au CHU Sainte-Justine, ce polyglotte a participé à la mise sur pied de l’unité de pédiatrie interculturelle, un modèle du genre, qu’il préside depuis 2011. Depuis cinq ans, il dirige un programme de prévention du suicide destiné aux jeunes Attikameks. Auteur de plus de 300 publications, Prix Léon-Gérin 2009, fellow de l’Association américaine d’anthropologie, il apporte une contribution intellectuelle qui est internationalement reconnue. Cofondateur de la revue Psychotropes, éditeur de la revue américaine Medical Anthropology Quaterly pendant 10 ans, il a également reçu la médaille Pierre-Chauveau de la Société royale du Canada.